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Meeting Representatives-EPFL board, spring 2025

Every semester, the EPFL Board and student representatives hold a discussion on various topics. This semester, it was on 29 April and the delegation brought four points to the discussion:

  1. The report of the project keeping the best grade on a second attempt at an exam
  2. EPFL's recommendation not to remunerate during Master's projects in companies.
  3. Changes to Moodle Archive.
  4. A request for follow-up on the conclusions of the Mental Health Task Force.

The EPFL board also provided more information on the Double Deck project and gave a presentation on cyber security. Details of all these points are given below, in french.

Update Task Force Santé mentale
La Task Force Santé Mentale, n’ayant pas vocation à être pérenne, s’est réunie une dernière fois en décembre 2024 et a rendu un rapport. Ce dernier compile le travail effectué par la Task Force depuis sa création au semestre de printemps 2022. Cela inclut les mesures déjà mises en place mais aussi les recommandations des trois Focus Groups qui ont travaillé durant l’année 2024 sur les thèmes suivants : études et enseignement, environnement physique, et développement personnel, professionnel et formations. Composés de membres de l’ensemble de la communauté, ces Focus Groups ont émis des propositions concrètes, implémentables sur différentes échelles de temps. La représentation estudiantine juge nécessaire la poursuite d’une politique ambitieuse en faveur de la santé mentale sur le campus et souhaite voir ces propositions implémentées.

    Quelle est la position de la direction sur les propositions du FG “études et enseignement” visant le corps estudiantin ? En particulier, sur la proposition de passer à 45h de travail recommandé au lieu des 60 actuelles. Quels sont les moyens mis à disposition du pôle bien-être et inclusion ? Quelle est la timeline du pôle ? Que pense la direction de la proposition de faire évoluer la Task Force Santé Mentale et Bien-être en une structure pérenne sous la forme d’un “Conseil Santé Mentale et Bien-être”, composé de membres représentatifs de toutes les parties de la communauté EPFL ?

    Julia Guignon, CERES PH, présente le contexte et les questions formulées pour la direction. Ines Ariceta, responsable du Réseau soutien et confiance et directrice du domaine Bien-être et inclusion ad interim, rappelle les objectifs basés sur les résultats des enquêtes, ainsi que les actions menées depuis 2022 comme la semaine de vacances en automne ou la semaine Santé Mentale. Elle présente ensuite le suivi et la coordination des travaux, notamment par quels pôles de la nouvelle direction sont repris les projets des trois Focus Groups mentionnés. Le thème “Étude et Enseignement” est poursuivi par la Vice-présidence académique (VPA) et la Vice-présidence associée pour l’éducation (VPE); le thème “Formation et Développement Professionnel” est continué par la Vice-présidence pour le développement humain (VPH, notamment les domaines “Leadership et Développement” et “Expérience Employé·es”); et le thème “Environnement physique et espace de travail” par la Vice-présidence pour les opérations (VPO) et la VPH. La stratégie “École, santé et bien être” est ensuite expliquée, celle-ci doit encore être validée par la direction et propose notamment une nouvelle enquête en 2027 pour faire le point sur les avancées. La timeline de la stratégie est aussi présentée.

    Nicolas Grandjean, vice-président associé pour l’éducation (AVP-E) décrit ensuite la stratégie par rapport à l’éducation en particulier. Un point appuyé est l’objectif d’avoir moins de cours, plus de crédits et plus de temps pour apprendre et découvrir. D’autres volontés de la stratégie sont l’éthique à inclure dans les cours, la durabilité et les compétences transverses. Une réforme du curriculum à l’EPFL est envisagée. Enfin, un dernier point souligné est l’importance des liens sociaux et de la présence en cours, avec un questionnement sur les vidéos enregistrées.

    Plusieurs questions sont soulevées par la représentation estudiantine, notamment la surcharge des salles de cours ou la non-harmonisation des crédits des stages selon les sections.

    Garder la meilleure note
    La Conférence des Directions de Section a voté en juin dernier en faveur de conserver la meilleure des deux notes obtenues à un cours plutôt que nécessairement la deuxième en cas de répétition du cours. On a également eu vent que la direction a donné un accord de principe à ce changement en fin d’automne dernier. Où en est l’implémentation du projet ?

      Nicolas Grandjean rappelle le projet, et mentionne que la nouvelle VPE est aussi favorable au projet (ndlr: la proposition a été validée en hiver 2024 par la direction de l’EPFL, avant le changement de direction en janvier 2025). Après discussion avec le Domaine des Systèmes d’Information (DSI), il s’avère que l’implémentation dans IS-Academia est trop complexe, et que le prestataire refuse de le faire par crainte d’erreurs majeurs dans le système. Il est aussi noté qu’une gestion manuelle n’est pas possible car il faut garder la traçabilité, et en raison du nombre important de cas à traiter.

      En conclusion, Nicolas Grandjean rapporte que l’implémentation du projet aura lieu dans Plexus, en 2027.

      Cette réponse ne satisfait pas entièrement la représentation estudiantine. Daniel Chuard, adjoint au Vice-président associé pour l’éducation (N. Grandjean) et adjoint au Délégué du Provost aux relations estudiantines (A. Osterwalder), rappelle que IS-Academia est un outil qui génère des documents officiels (notes, relevés de notes) et qu’il n’est donc pas simple de le modifier. Nicolas Grandjean garantit que le projet ne sera en tout cas pas oublié d’ici 2027, car étant déjà inscrit dans le cahier des charges.

      Moodlearchive
      Jusqu’à récemment, nous avions accès à quasiment tous les cours donnés dans les cinq dernières années à l’EPFL sur Moodle archive. C’était utile pour des projets curriculaires, extracurriculaires, des stages, pour nous aider dans des cours avec d’autres ressources intra-EPFL, etc. Pourquoi est-ce que cet accès n’existe essentiellement plus ?

        Salim Najib, délégué DS-PDM, introduit le point. Il présente le compte-rendu d’un sondage fait auprès de la communauté estudiantine. Les résultats du sondage sont disponibles là : https://agepoly.ch/2025/05/09/moodle-archive/. Avec plus de 280 réponses, le sondage montre que plus de 2 tiers des répondant·es estiment que l’accès aux anciennes pages Moodle leur aurait été utile assez voire très fréquemment (assez = entre 5 et 10 fois, très = plus de 10 fois). De plus, près de 80% des répondant·es ne trouvaient jamais ou rarement les informations d’une autre manière. Les commentaires récurrents dans le sondage mentionnent que Moodle Archive est un outil pédagogique important, notamment pour suivre son propre rythme d’apprentissage; qu’il permet un accès égal aux ressources; est une source fiable et centralisée; et facilite le choix des cours. De plus, la fermeture est globalement mal perçue par le corps estudiantin.

        Nicolas Grandjean répond sur ce point. Il explique que la raison de la perte de ces ressources est liée au VPN, et que certains cours ont des documents ou images soumises à des copyright [note : cette raison n’avait jamais été évoquée auparavant lors des multiples discussions entre l’AGEPoly et la direction sur ce sujet]. L’EPFL a des contrats avec des maisons d’édition, et l’accès à certains documents par la communauté EPFL est autorisé mais pas l’accès public. La solution actuelle de la direction a donc été de fermer par défaut Moodle Archive, d’informer les enseignant·es et de leur laisser la possibilité de laisser l’accès en retirant potentiellement certains documents au besoin (e.g. exercices ou solutions).

        S’ensuit un temps de questions-réponses sur ce point. Salim Najib demande des clarifications sur l’utilisation du VPN, car il est déjà nécessaire de se connecter à son compte Gaspar via Tequila pour accéder à Moodle et Moodle Archive : quelle est la raison d’avoir un VPN en plus ? Nicolas Grandjean et Daniel Chuard répondent qu’il s’agit de raisons de sécurité et d’encryptage des connexions. Zaïd Alhaj Kaddour, délégué MT-MA4, s’inquiète du fait que si par défaut Moodle Archive est fermé pour un cours, alors il est fortement possible que les professeur·es ne vont pas faire le nécessaire pour l’ouvrir, et de nombreuses ressources seront perdues pour les étudiant·es. Il mentionne aussi que cela peut engendrer une injustice pour les nouvelles·eaux étudiant·es (qui n’auront pas accès à Moodle Archive, tandis que des ancien·nes pourraient avoir déjà pu récupérer les documents des années précédentes). Nicolas Grandjean se montre confiant sur le fait que les enseignant·es feront l’effort nécessaire, et propose de faire le point à la rentrée. Il dit aussi que les commissions d’enseignement et les délégué·es sont aussi là pour rappeler aux professeur·es d’ouvrir Moodle Archive. Louis Flahault, délégué MT-PDM, demande par ailleurs pourquoi Moodle n’est pas fermé, étant donné qu’il est plus technique mais aurait les mêmes contraintes sur le copyright. Les membres de la direction n’ont pas la réponse.

        (Non-) Rémunération des PDM en entreprise
        Les règles de I’EPFL sur les stages et projets des Master (PdM) stipulent que contrairement aux stages, les PdM n’ont pas I’obligation d’être rémunérés, car il s’agit de tâches académiques effectuées sous la supervision d’un·e professeur·e de I’EPFL. Cette indication n’est d’aucune utilité pour les entreprises et ne fait que défavoriser les étudiant·es qui n’ont parfois pas d’autres choix que de trouver un PdM rémunéré. Comme pour les stages, il appartient à l’étudiant·e de se mettre d’accord avec l’entreprise et le·la superviseur·e académique sur les conditions du PdM en entreprise, et l’EPFL ne devrait pas communiquer des indications aux entreprises qui défavorisent ses étudiant·es.

          De plus, avec la hausse des taxes d’études les étudiant·s étranger·ères ont de plus en plus besoin de financer leur vie en Suisse. Un salaire permet aussi de compenser pour la hausse de frais liés à la relocalisation, le transport, et la restauration. Un salaire correct permet aussi de valoriser le diplôme de l’EPFL à sa juste valeur et de ne pas mettre les étudiant·es en position de faiblesse pour les premières négociations de salaire après le PdM.

          Il serait donc préférable que l’EPFL ne mette pas cette indication salariale, et qu’elle n’encourage pas les entreprises qui appellent de ne pas rémunérer les étudiant·es.

          Louis Flahault et Zaïd Alhaj Kaddour introduisent le point. Actuellement, la page web sur le site de l’EPFL concernant les PDM en entreprises (PDMe) stipule que “les projets de master en entreprise n’ont pas d’obligation d’être rémunérés”. De plus, dans certains cas, il arrive que lorsque l’entreprise contacte les superviseur·es académiques des PDMe, il leur est recommandé de ne pas payer les étudiant·es. La raison souvent apportée étant qu’il s’agit d’un projet de recherche. Cependant, le corps estudiantin estime que pour de nombreuses raisons (voir par exemple la description ci-dessus), ces indications ne sont pas justes pour les étudiant·es. Il est ainsi demandé une modification des recommandations de l’EPFL par rapport aux salaires des PDM en entreprise, pas pour prendre une position favorable mais adopter une position plus neutre.

          Nicolas Grandjean répond à ce sujet. Il mentionne que l’EPFL ne décourage pas les entreprises à payer les étudiant·es, et qu’il y a des d’ailleurs des recommandations pour les stages à hauteur de 2000 CHF/mois. À propos des PDM en entreprise, il n’y a en effet pas d’obligation car ils sont à but académique. Il est aussi rappelé qu’il y a eu a eu des cas d’échec définitifs en Master à cause d’un PDM n’ayant pas un aspect académique assez grand. Nicolas Grandjean énonce aussi que la VPE veut éviter de favoriser les grandes entreprises aux petites, ce qui aurait lieu si l’EPFL oblige une rémunération. Cependant, un accord est trouvé avec la proposition de dire que l’EPFL recommande la rémunération des PDMe, en laissant ensuite le choix à l’entreprise.

          Louis Flahault note que la directive de ne pas payer un·e étudiant·e en PDMe est souvent donnée par la section lorsqu’une entreprise prend contact, et demande s’il y aura des instructions données aux sections. Nicolas Grandjean répond qu’une fois une décision prise par la direction, elle sera communiquée aux sections le plus tôt possible.

          Double Deck – Coupole/Esplanade 
          Point apporté par la direction.

            Franco Vigliotti, responsable du domaine Développement et Constructions de la VPO, présente le projet Double Deck. Il rappelle le problème des places de travail face à la croissance du nombre d’étudiant·es ces dernières années et les consultations qui ont eu lieu auprès des étudiant·es et professeur·es. Un cahier des charges a été créé pour ce nouveau projet. Au total, ce devrait être 1500 places de travail dans de grands auditoires ainsi que plus de 600 places de travail individuelles. Les salles de classes auront une utilisation modulaire, permettant une configuration en terrasse ainsi qu’une configuration adaptée aux travaux de groupe. Il y aura aussi une rénovation de la Coupole. Pour éviter de perdre des places de travail lors des travaux, les deux projets n’auront pas lieu en même temps. La timeline prévoit les travaux du Double Deck entre juillet 2025 et mi-2027, puis la rénovation de la Coupole de mi-2027 à 2029. De plus, les nuisances les plus sonores auront lieu lors des périodes sans enseignement, notamment la destruction du bunker sous l’Esplanade en été 2025; et les travaux seront mis en pause lors des périodes de révisions et examens. Enfin, Franco Vigliotti rappelle aussi le projet d’avoir des places de travail dans les cafétérias des restaurants en dehors des heures de service: il devrait y avoir plus de 540 places au Piano et à L’Alpine.

            S’ensuit une période de questions-réponses. Par rapport à l’électrification des places de travail, il est assuré que cela fait partie du cahier des charges. Cependant, pour l’instant il n’y a pas d’alternatives pour déplacer les locaux des associations en CO. Une question par rapport à de potentiels retards de travaux, notamment par rapport à la destruction du bunker, est soulevée. Franco Vigliotti se dit confiant du projet. Par rapport à l’attribution des salles de classes, Nicolas Grandjean note que les professeur·es avec des cours dans les zones à risque seront contacté·es, et qu’il y a plusieurs solutions explorées (cours à distance, au campus de l’UNIL).

            Andreas Osterwalder, délégué du Provost aux relations estudiantines (VPA DP RE), explique brièvement que le processus de développement du Student Center va être développé. Ce sera un espace utilisable pour les événements des associations, ainsi que pour travailler.

            Defense in Depth – Programme de cybersécurité
            Point apporté par la direction.

              Rafael Corvalán, directeur du domaine des systèmes d’informations (VPO DSI), présente le programme de cybersécurité Defense in Depth. Il rappelle que les entreprises et les grandes écoles ou universités sont souvent touchées par des cyberattaques, parfois de très grande ampleur. Dans le cas de l’EPFL, l’authentification à 2 facteurs a déjà réduit le nombre de vol de comptes (1 vol par mois contre 25 par mois avant). Cependant le nombre de scans de l’infrastructure et d’attaques ciblées reste encore très important et en augmentation. Le programme Defense in Depth a ainsi pour buts de prévenir, détecter, répondre, et être résilient face aux cyberattaques. Il repose sur trois grands principes: transparence absolue, respect de la liberté académique, respect de la sphère privée. Rafael Corvalán énonce ensuite quels gestes peuvent être adoptés par les étudiant·es pour limiter les risques (avoir des backup, surveiller son ordinateur, ne pas partager ses mots de passe, etc).

              La question de l’arnaque aux QR codes est apportée par un représentant étudiant, notamment car cela est un moyen très utilisé pour partager des informations. Rafael Corvalan acquiesce sur le fait que ce moyen de partage soit difficile à vérifier, et suggère d’utiliser des liens raccourcis fiables, comme les go.epfl.ch/. Par rapport à une question sur l’utilisation du VPN, il est répondu qu’il protège l’exposition des services qui sont sûrs de potentielles failles. Un délégué de la section Architecture demande si l’EPFL envisage d’offrir l’accès à certains logiciels spécialisés aux étudiant·es, étant donné que certaines licences sont payantes et plus prises en charge, et que la présentation du directeur du DSI stipulait de ne pas utiliser de logiciels piratés. La problématique est entendue.

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