2024.11.09

Suite à des réflexions de l’École allant dans le sens de ne pas renouveler l’accréditation de la Commission des Titres d’Ingénieur (CTI), l’organisme d’accréditation français qui reconnaît la plupart des programmes d’ingénierie niveau Master de l’EPFL [lien], et qui expire en fin 2028, l’AGEPoly a sondé la communauté estudiantine via ses canaux de communication habituels, les questions sont disponibles ici [lien].

Le sondage a reçu 414 réponses. L’échantillon est représentatif de celui de l’EPFL en termes de section et de niveau d’étude, avec une légère surreprésentation des PH et des MA1. Au niveau de la nationalité, trois quarts des réponses déclarent avoir la nationalité française, ce qui est bien supérieur à la moyenne EPFL autour des 50%. 90% des réponses déclarent avoir au moins une vague idée de ce à quoi sert l’accréditation CTI.

Concernant la possibilité de remplacer l’accréditation CTI par celle d’un autre organisme : 

Réponses des étudiant·e·s en CMS/Bachelor : 

32,1% auraient fait un choix différent dès le CMS/Bachelor.

En ne considérant que les répondant·e·s français·es, ce chiffre grimpe à 39,7%.

Dans les réponses textuelles, l’importance de la CTI pour travailler en France est soulignée par la majorité. Certain·e·s français·es disent que même sans CTI iels seraient venu·e·s à l’EPFL sans doute. D’après une des questions suivantes du questionnaire, 68,6% des sondé·e·s considèrent la France comme une possibilité de pays de travail après leurs études à l’EPFL.

Réponses des étudiant·e·s Master :

26% n’auraient pas fait leur Master à l’EPFL sans accréditation CTI. 30,7% en ne gardant que les réponses françaises. 

Les réponses textuelles pour le Master sont du même ordre que celles pour le Bachelor.

Concernant la possibilité de supprimer sans remplacement l’accréditation CTI :

Les résultats sont les suivants : 

En particulier, 36.2% des répondant·e·s ayant fait leur Bachelor à l’EPFL (toutes nationalités confondues) n’auraient pas fait leur Master à l’EPFL.

Les commentaires dénotent d’une peur de perte de reconnaissance du diplôme EPFL dans le marché du travail en l’absence d’accréditation. Une minorité considère que la réputation de l’EPFL suffit.

Ces résultats seront discutés avec la Commission Qualité de l’EPFL [lien] en charge de tels dossiers.