13.11.2024
Après beaucoup de négociations, la Conférence des Directions de Sections a accepté de tester les examens différés durant la MàN 2025, la MàN 2026 ainsi que le BA1 et le BA2 2025/2026. Ces examens différés auront la même forme que les examens initialement prévus correspondant, à l’écrit. Le but de ce test est d’évaluer l’impact sur les étudiant·e·s ainsi que la faisabilité des examens différés afin d’évaluer s’il sera possible de les étendre aux autres années.
Les modalités de consultations de copies ainsi que l’anonymisation de copies font encore l’objet de discussions.
23.03.2024
Mercredi 20 mars 2024 a eu lieu la Conférence des Directions de Section (CDS) où la proposition des examens différés devait être votée et acceptée. Cependant le vote a encore été repoussé à la CDS du mois suivant. Que s’est-il passé ? Qu’est ce qui bloque ?
Revenons d’abord à la proposition. Effectivement, elle a un petit peu changé depuis la dernière update. Le but est de proposer aux personnes, ayant une raison d’absence valable, de passer leur examen sans attendre l’année d’après. Les nouveautés sont donc le changement de format et les dates. Elles sont bloquantes, surtout au mois d’août, pendant lequel les enseignant·e·s sont aussi en vacances ou en conférences. D’autre part, certaines équipes pensaient qu’organiser un deuxième examen, en juillet, si près de la session, était trop tôt et demandait plus de souplesse. C’est pourquoi nous proposons que les examens différés puissent avoir lieu entre la fin de la session de printemps et la rentrée de septembre.
Le point bloquant pour les directions de sections est la charge de travail ajoutée que représente cet examen supplémentaire. Effectivement, il faut préparer un deuxième examen, oral ou écrit, la charge de travail est différente, mais aussi la logistique de la réservation des salles et la correction. Ainsi, accompagnant la proposition d’examens différés s’ajoute une demande de création d’un centre d’examens, pouvant alléger la charge d’organisation absurde que nos enseignant·e·s doivent gérer alors que d’autres services pourraient le faire. C’est cette deuxième partie qui intrigue le plus les directions de sections et iels demandent à voir comment ceci se passerait, avant de valider la proposition d’examens différés. La balle est maintenant dans le camp de la direction qui devra montrer aux enseignant·e·s qu’il est possible de mettre ce dispositif d’aide en place.
Il est important de mentionner que l’AVPE et l’AVPSAO sont convaincues de l’importance de la mise en place des examens différés et que nous essayons d’avancer ensemble dans cette direction.
22.11.2023
Un nouveau groupe de travail a été lancé ce semestre avec davantage de profs afin de réfléchir à des problématiques d’implémentation plus menues et plus spécifiques à chaque année qui découleraient de l’instauration d’examens différés. Ce groupe de travail a aussi vocation à étudier la question des consultations, afin d’établir de nouvelles règles évitant des abus. Le but est de faire voter la Conférence des Directions de Sections sur les 2 projets présentés (examens différés et consultations) durant le semestre de printemps.
Le groupe s’est réuni deux fois jusqu’à maintenant.
La première réunion était dédiée aux examens différés. La nécessité de possibilité de changement de format a été réitérée par le corps enseignant : celui-ci estime que préparer un écrit est une charge de travail conséquente, ainsi le compromis de pouvoir faire passer un examen différé oral au lieu d’écrit a été trouvé. Il reste à vérifier si c’est légalement possible de changer de format, ce sur quoi le service juridique de l’EPFL n’a pas encore clairement statué. En outre, sur l’aspect de l’implémentation de tels examens différés, le groupe a trouvé que séparer la première année des autres serait judicieux : en première année, ne serait-ce qu’à cause du nombre de cas concernés (qui est élevé) entre autres raisons, il n’est pas souhaitable de faire passer des oraux à la place d’écrits, ainsi outre la conception du sujet il faudrait mettre en place la logistique pour pouvoir faire des examens différés. Concernant la date des examens différés : il a été convenu qu’ils doivent tomber plutôt tôt après l’examen initial, donc juste avant ou durant la première semaine de cours du semestre de printemps, pour un examen différé correspondant à un examen de la session d’hiver, et pour la session d’été ce serait à voir en fonction de l’année.
La seconde réunion se concentrait sur les consultations de copie. Globalement, les problématiques du côté estudiantin sont remontées : manque d’énoncé, de barème, de solution, consultations parfois hors du campus EPFL et à des heures ne convenant pas forcément aux étudiant·e·s, etc. Notons que l’accès à l’ensemble de ces documents est garanti à l’ETHZ, voir la directive en question. Les problématiques explicitement mentionnées ci-dessus ont été plutôt bien accueillies par les profs dans le groupe de travail. La discussion a plutôt tourné autour de deux points :
- L’envoi des copies par mail et la consultation en ligne : cette possibilité sera discutée en Conférence du Corps Enseignant (en gros l’AGEPoly des profs), sans soutien technique par le SAC ou autre ce sera a priori difficile.
- Et surtout, l’utilité des consultations : les étudiant·e·s consultent globalement leurs copies pour deux raisons : vérifier et apprendre de leurs erreurs, et/ou vérifier l’intégrité de la correction. Concernant la seconde raison, à l’ETHZ la présence d’un membre du corps enseignant ou doctoral est obligatoire afin de répondre aux questions “techniques” des étudiant·e·s, ce qui n’est pas le cas à l’EPFL. Le point fait encore débat au sein du groupe de travail. Il a néanmoins été observé que la date maximale pour faire une demande de nouvelle appréciation [lien] peut être repoussée, pour qu’ainsi il y ait plus de flexibilité dans la date des consultations, et assurer qu’il y ait une consultation avant cette échéance.
25.09.2023
Aujourd’hui à l’EPFL il n’existe pas de possibilité de faire un examen en dehors de la session ordinaire fixée, avec ou sans raison médicale. Un·e étudiant·e absent·e à une épreuve doit attendre l’année suivante pour la faire. Ceci pose problème pour de nombreuses raisons et est souvent remonté par les représentant·e·s à la direction. Il y a aussi souvent des soucis du point de vue estudiantin concernant les consultations de copie (pas toujours de barème / énoncé, consultations à Neuchâtel, etc.), car l’article 15 de l’Ordonnance sur le contrôle des études, traitant des consultations, ne précise aucune règle. Ainsi nous avons décidé de travailler sur ces deux sujets en collaboration avec des professeurs et la direction.
Concernant les examens différés :
Faire la différence entre examens différés et de rattrapage
Ce projet vise à permettre aux personnes qui n’ont pas pu se présenter à l’examen, avec un certificat médical ou une autre raison valable, de passer l’examen dans un laps de temps raisonnable. Donc toute personne ayant échoué un examen n’aurait pas la possibilité de participer à ces examens différés.
Évolution du projet
Dans un premier temps, courant printemps 2023, nous avons organisé un groupe de travail avec deux professeurs et nous avons pu connaître leurs contraintes, exposer les notres et discuter avec le service juridique de l’EPFL. Ainsi, la première itération du projet consiste à proposer un examen différé juste avant ou durant la rentrée de février pour les examens en session d’hiver, et un examen différé avant la rentrée de septembre pour les examens en session d’été. Ces examens différés pourraient être proposés dans un format différent de l’examen initial.
Actuellement, le projet a encore a faire ses preuves juridiquement : le principe d’égalité des chances est remis en question par la possibilité de passer un examen différé. Affaire à suivre…
Responsables du projet 2022-2023 : Philippine Milward, Alexia Giroud Nyer, Nicola Spoletini, Jan Jakub Frybes, Salim Najib
Responsables du projet 2023-2024 : Alexia Giroud Nyer, Jan Jakub Frybes, Salim Najib
Responsables du projet 2024-2025 : Lucie Moulin, Benjamin Faltin